L’échec

Je viens de voir un post sur Linkedin (je ne vous le transmets pas car il rapporte des propos tenus par Einstein dont je n’ai pas réussi à confirmer la véracité historique de cela) rappelant que la société aimait  remarquer, noter, et se moquer des erreurs que nous faisons, sans jamais rien dire sur tout ce que nous faisons de juste, correct et bien. C’est vrai et c’est une véritable plaie. 

Si bien que nous redoutons l’échec. Rien que ce mot nous fait trembler. 

L’échec, c’est la honte, le dénigrement, la mort sociale. 

Pour éviter l’échec, soit on ne va pas agir, soit on ne va pas abandonner. 

La peur de l’échec est bonne dans le sens où elle nous fait essayer, elle nous fait faire des efforts, persévérer et trouver des solutions auxquelles nous n’aurions pas pensé. Dans ce sens-là, elle est stimulante, il faut bien le reconnaitre…

Elle est également souhaitable car elle nous permet de ne pas être indifférent.e aux conséquences matérielles et sociales de nos actes. 

Jusqu’à une certaine mesure, elle nous est donc bénéfique. 

Car lorsqu’elle nous empêche de tenter de nouvelles choses, de changer de métier par exemple, de créer sa société, d’essayer une nouvelle pratique sportive ou artistique, de quitter une relation dans laquelle nous ne nous épanouissons plus, la peur de l’échec est délétère. 

Elle est également délétère lorsqu’elle nous pousse à nous acharner dans une situation qui ne nous convient pas.

Alors, si au lieu d’échouer, vous adoptiez une autre voie ? Au lieu d’échouer, décidez d’arrêter d’essayer. 

Vous en avez marre de votre métier, décidez d’arrêter d’essayer de vous y sentir bien et changer-en. 

Vous ne vous retrouvez plus dans votre relation de couple mais vous restez quand même par habitude, par fainéantise, par peur de vous retrouver seul.e, par orgueil aussi peut-être… Arrêtez d’essayer. 

Retrouvez votre liberté, retrouvez vos ailes. 

Ma grand-mère m’a dit un jour « il n’y a que celui qui ne fait pas, qui fait bien ». Elle avait raison. Mieux vaut « mal fait » que « pas fait du tout », n’est-ce pas ?  

Et quand nous faisons mal, nous avons la chance, l’opportunité de pouvoir mieux faire. Nos erreurs sont une chance d’apprentissage. Or, si nous nous cachons la tête dans un sac à chaque fois que nous commettons un impair, nous ne pouvons pas voir cette chance que nous avons d’apprendre. 

Sachant tout cela, vous craignez toujours autant l’échec ?