S’adapter au changement

Le changement est permanent. Nous changeons, nous évoluons en permanence. De même que nos proches et que le monde qui nous entoure, la société dans laquelle nous vivons.

Que nous le voulions ou non, le changement est permanent. 

Et pourtant, qu’il soit subi ou souhaité, nous éprouvons une résistance au changement. 

Alors, quand celui-ci est subi (on nous impose une séparation, un changement de poste…), à la limite, cela peut se comprendre. 

Mais la résistance au changement est là même si nous avions souhaité ce changement (un déménagement, une séparation, un nouvel emploi…). 

Alors pourquoi ? Pourquoi notre cerveau crée des problèmes ? 

Et bien tout simplement car notre cerveau n’aime pas l’inconnu. Notre cerveau n’aime pas que l’on sorte de notre zone de confort. 

Etrange n’est-ce pas ? Pas tant que cela !

Faisons un bon dans le temps et retournons à l’âge où l’Homme était dans les cavernes. Modifier ses habitudes était alors synonyme de danger. Et cela se comprend ! Si l’Homme voulait gouter une nouvelle baie, il ne savait pas si elle était comestible ou s’il allait mourir dans d’atroces souffrances… 

L’inconnu est beaucoup moins menaçant aujourd’hui, dans la société dans laquelle nous évoluons. Mais notre cerveau a gardé cette particularité qui s’appelle le biais de statu quo. L’inconnu fait peur. Même si nous avons choisi de nous lancer dans cet inconnu avec joie ! 

Le tout est de maîtriser cette peur pour ne pas rester paralysée par elle. 

Comment ? Et bien en écrivant ! Tout ce qui est inconnu fait peur mais, à l’inverse, tout ce qui est connu ne fait pas peur. 

Je vous donne un exemple : je décide de démissionner d’un emploi salarié dans lequel j’ai l’assurance d’avoir un salaire dont je connais le montant tous les mois et quasiment la sécurité de l’emploi pour devenir entrepreneuse et créer ma société. Si vous reconnaissez quelqu’un, ce n’est pas du tout fortuit 😉

Et bien, j’ai pris plusieurs feuilles et j’ai élaboré plusieurs hypothèses : 

Hypothèse 1 : je reste salariée

Hypothèse 2 : je crée ma société. 

Evidemment, c’est la deuxième hypothèse qui fait peur ! Mais une fois que j’ai écrit tout ce qui pouvait se passer de pire, je leconnais. Et cela ne me fait plus peur. 

J’ai battu ma peur de l’inconnu et j’ai créé ma société ! 

A vous de jouer !