Vous avez travaillé des mois pour un examen qui vous donnerait une nouvelle certification, une nouvelle qualification ou un nouveau diplôme et vous n’avez pas les points suffisants pour l’obtenir.
Vous vous êtes entraîné.e pendant six mois pour une épreuve sportive mais le jour de l’épreuve, rien ne se passe comme prévu et vous faites une contre-performance.
Vous travaillez dur depuis des mois voire des années pour décrocher une promotion et elle ne vous est finalement pas attribuée.
Coup dur, n’est-ce pas ? Vous vous sentez déçu.e. Tous ces efforts pour rien. Vous aviez tellement de projets après.
Vous êtes sûrement en colère aussi. En colère contre vous-même ou contre des tiers.
Vous êtes désespéré.e, triste, honteux.se.
Bref, ça ne va pas.
Alors vous vous confiez à l’un de vos proches, vous partagez votre désarroi avec lui. Et ce proche vous répond : « ce n’est pas grave, ce n’est rien, ce n’est pas la fin du monde ».
Alors oui, ce n’est effectivement pas la fin du monde et il y a énormément de choses plus graves dans la vie. Et pourtant, vous ressentez quand-même de la déception, de la colère, du désespoir, de la tristesse, de la honte…
N’en avez-vous pas le droit ? La personne qui vous dit que ce n’est pas grave n’est-elle pas en train de nier ce que vous ressentez ? Parce que les émotions que vous ressentez sont réelles pour vous, elles sont bien là, à vous miner le moral.
Je pense que nous avons tous plus ou moins été élevés.ées de cette façon et nous avons tendance à le reproduire.
« Mettons un couvercle sur nos émotions, elles disparaîtront. »
Non, pas du tout. Mettons un couvercle sur nos émotions et elles réapparaîtront décuplées à un moment ou à un autre.
J’ai pris l’exemple d’un proche qui nie les émotions que l’on peut ressentir mais c’est le même fonctionnement lorsque c’est nous-même qui ressentons des émotions et qui les nions.
Sachez que nous sommes tous capables de ressentir toutes les émotions qui existent. Nous sommes capables d’y faire face. L’être humain est fait ainsi.
Donc au lieu de les mettre sous le tapis, accueillons-les ! Que ce soit les nôtres ou celles des autres.
Accueillir ses émotions ou les émotions des autres passe d’abord par la connaissance des émotions et de toutes leurs nuances. C’est la raison pour laquelle j’ai élaboré une liste des émotions que vous trouverez en pièce jointe.
Lorsque vous ressentez une émotion, quelle qu’elle soit, essayez de la nommer. Et essayez de faire de même lorsque l’un de vos proches se confie à vous. Vous ne tomberez sûrement pas juste du premier coup mais vous pourrez rebondir pour trouver l’émotion juste.
Nommez l’émotion et accueillez-là, laissez-là s’imprégner de vous au lieu de la combattre et de vouloir qu’elle disparaisse immédiatement. Elle disparaitra d’autant plus vite que vous ne la combattrez pas.
Dites-moi si ça fonctionne !