Les fêtes de familles

Noël approche avec son lot de fêtes de famille ou de réunions familiales. Et il n’est pas toujours évident de passer un bon moment avec nos proches. 

Voici quelques recommandations pour appréhender au mieux les fêtes de famille. 

La réunion familiale en tant que telle est une circonstance neutre. C’est « il y a un repas de famille » et non « oh là là, il y a encore ce repas de famille où on va s’ennuyer ». Dans la deuxième phrase, vous avez interprété. Et si vous interprétez de façon négative, c’est sûr que vous allez passer un mauvais moment ! Le fait de revenir à la circonstance neutre et de suspendre votre jugement va vous permettre d’appréhender la situation avec plus de positivité ou au moins de neutralité. 

Essayez d’identifier quelles pensées et quelles émotions vous viennent par rapport à ces circonstances neutres. Procédez comme avec toutes les émotions, accueillez-les et interrogez-vous dessus. Est-ce que ce sont vraiment les émotions que vous voulez ressentir ? 

Rappelez-vous que vous avez toujours le choix !

Gardez en tête également que le jugement que vous portez sur les autres est facultatif, optionnel. Vous n’êtes pas obligé.e d’émettre ce jugement, de penser ce que vous pensez à propos des personnes qui vous entourent. 

Dans la même idée, si deux personnes se disputent ou si vous-même vous vous disputez avec quelqu’un, n’en prenez pas toute la responsabilité sur vos épaules. Il faut être deux pour créer un désaccord, une dispute. Vous en êtes responsable mais vous ne serez pas le seul ou la seule responsable !

Il y a des personnes, souvent, ce sont celles qui organisent le repas ou la fête, qui veulent que tout se passe bien, que tout le monde soit content. Alors, comme Marie Verneuil dans « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? », elles vont prendre en compte les exigences de chacun et adapter le repas en fonction de ces exigences. Elles peuvent donc se retrouver à faire trois repas au lieu d’un…

Mais, le contentement des autres est une émotion que les autres ressentent justement et donc, une émotion que vous ne contrôlez pas. Cela entamerait la responsabilité des autres et vous n’avez pas de pouvoir sur les émotions des autres. Ils sont comme vous, c’est leur responsabilité de ressentir telle ou telle émotion et de choisir quelle émotion ils veulent ressentir. Choix conscient ou non, peu importe, ce n’est pas votre responsabilité. 

Gardez en tête tout cela et je vous souhaite de passer de très belles fêtes de fin d’année !