De l’hyper-contrôle au lâcher-prise 

Êtes- vous control freak

Se contrôler est indispensable pour être adapté en société. Il faut connaître les limites et les autorisations imposées par la société. 

Mais quand nous voulons TOUT contrôler, c’est épuisant ! Quand nous voulons contrôler des choses qui sont en dehors de notre contrôle, comment pouvons-nous faire ? Peut-on avoir une quelconque incidence sur le temps qu’il fait ? Non. 

Et pourtant, les personnes qui sont dans l’hyper-contrôle aimeraient pouvoir le faire. Au prix d’un tsunami émotionnel où se mêlent tristesse, colère, déception, frustration, stress et anxiété. 

Pourquoi voulons-nous tout contrôler ? 

En général, c’est parce que nous avons choisi de faire quelque chose. D’après Ellen Langer, professeure de psychologie à Harvard, lorsque nous choisissons de faire quelque chose, nous pensons que ça a plus de valeur et qu’il faut que ce soit parfait. Au contraire, si nous nous faisons imposer quelque chose, nous aurons beaucoup moins de mal à le transmettre, à le déléguer. 

Par exemple, si votre responsable hiérarchique vous confie une tâche, vous n’aurez pas de mal à la déléguer à vos collaborateurs.trices. Mais, si vous prenez une initiative, si vous avez une idée et que votre responsable hiérarchique vous dit que c’est une autre personne qui va reprendre votre idée pour la mettre en oeuvre, vous aurez plus de mal à vous en détacher. Cela vous semblera injuste que ce ne soit pas vous qui ayez la charge de cette idée. Et, lorsque vous regarderez comment fait cette autre personne, vous ne pourrez pas vous empêcher de penser « moi, j’aurai pas fait comme ça ». 

Vous pouvez facilement reconnaître que vous êtes dans l’hyper-contrôle si vous dites ou si vous pensez ce genre de phrase :

Mon collaborateur est incompétent. Je ne peux rien lui déléguer, il faudra que je refasse derrière lui. 

Je ne suis pas à la hauteur. Pour y arriver, je dois travailler plus que les autres. 

Je suis étonné.e d’avoir des retours positifs dans mon travail. 

Je dirige tout à la maison. Je vérifie ce que font les enfants et mon/ma conjoint.e et souvent, je dois refaire à leur place car ce n’est pas fait correctement. 

Le problème insoluble est que nous ne pouvons pas tout faire ! Nous avons une réserve d’énergie et de temps épuisables. Les journées ont 24 heures, pas une de plus. Donc comment pouvons-nous faire plus si le temps imparti est fixe ? 

En lâchant-prise ! 

Ecoutez votre corps, vos envies, votre tête et surtout votre coeur. Vous devez forcément trier et prioriser ce que vous choisissez de faire, donc, écoutez-vous ! 

Soyez bon avec vous même. Parlez-vous gentiment. Soyez dans votre équipe. Pour cela, imaginez-vous parlant à quelqu’un d’autre que vous aimez beaucoup (vos enfants par exemple, si vous en avez). Comment leur parlez-vous ? Et parlez-vous de la même façon que si vous vous adressiez à eux. 

Chacun à ses limites. Prenez-en conscience et acceptez-les. Vous n’en serez pas plus faible mais plus fort.e et plus détendu.e. 

Alors, est-ce que ce sujet vous parle ?